“Vivre ensemble” : l’Unaf a rencontré le club ECEF
Le 26 novembre 2024, la Directrice Générale de l'Unaf, Guillemette Leneveu, accompagnée de David Pioli, Coordonnateur du Pôle Droit de la Famille, Parentalité, Protection de l’enfance, a reçu, à leur demande, Guy Lefrançois et Jehan Marion, respectivement président et membre du bureau du Club-ECEF, association créée en 2016 qui se présente comme « think and do thank » pour le vivre ensemble dont les trois piliers sont la citoyenneté, le caractère laïque et la fraternité.
Trois des propositions du Club-ECEF ont fait l’objet d’échanges.
L’organisation d’une cérémonie collective « de création de la famille parentale » avec remise d’un second livret de famille. Une telle cérémonie pourrait être l’occasion de transmettre solennellement aux deux parents les messages sur les devoirs de parentalité et le respect des droits de l’enfant, comme cela se fait pour les couples qui se marient. Elle permettrait aussi aux mairies de faire connaître leur politique au bénéfice de la petite enfance et de la jeune parentalité. De fait, cette action pourrait trouver sa pleine mesure dans le cadre des débats très actuels relatifs à la recherche de leviers permettant de soutenir ou de restaurer l’autorité et l’implication des parents.
Dans le même ordre d’idée, et prenant acte d’une relative fragilité des couples parentaux, le Club-ECEF défend le principe du parrainage civil (ou républicain).
L’instauration et la tenue effective de cérémonies spécifiques de naturalisation pour les mineurs nés en France de parents étrangers ayant acquis la nationalité française par déclaration anticipée. Ces cérémonies pourraient avoir lieu en Préfecture ou en mairie, en présence des mineurs et de leurs parents, et permettraient, selon le Club-ECEF, de communiquer des messages spécifiques sur la citoyenneté française et les devoirs et attendus en matière de parentalité (notamment sur la coéducation) pour les parents qui restent étrangers.
Commun à ces 3 sujets, c’est l’importance des rites et rituels républicains qui a constitué le fil rouge de ces échanges.
Enfin, le Club-ECEF a souligné l’importance qu’il accordait à la reconnaissance immédiate comme français des nouveaux français par acquisition de la part de toutes les instances étatiques, et en particulier aux organismes créant la statistique publique ; observant notamment que l’INSEE continue de comptabiliser les français naturalisés dans la population immigrée, ce qui ne contribue pas à leur intégration.
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