Expertise

Tenue de l’Assemblée plénière du CESE des 11 et 12 février 2025

Trois questions étaient portées à l'ordre du jour du Conseil économique, social et environnemental qui s'est tenu les 11 et 12 février 2025 : • Les 20 ans de la loi pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées • Faire de la troisième conférence des Nations unies sur l’Océan une étape déterminante pour la protection de l’Océan • De la banalisation de la violence verbale au discours de haine. Décrypter, mieux agir pour restaurer le lien social.

Conseil économique, social et environnemental

Les 20 ans de la loi pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées

Déclaration du Bureau du CESE

Pour les 20 ans de la loi pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, le Conseil économique, social et environnemental a organisé un évènement autour de sa déclaration formulant des recommandations pour une plus grande effectivité de la loi de 2005, avec des ambitions élargies avec des temps d’échanges autour de tables-rondes, témoignages et débats.

Faire de la troisième conférence des Nations unies sur l’Océan une étape déterminante pour la protection de l’Océan

Déclaration du groupe Familles au CESE

La troisième assemblée de la République sait se mobiliser pour l’importante question de la protection de l’Océan. Dès 1962, avec une étude du CES puis, en 1974, avec un avis sur la protection et l’exploitation des océans et des fonds sous-marins. 1997, 2010, 2013 et bien sûr 2023 et 2025 les deux avis de la mandature sur les pollutions plastiques et sur l’UNOC 3, l’océan est remis sur le haut de la pile pour alerter et agir contre les méfaits d’une sur-exploitation et de la pollution des ressources marines.
A la veille de la tenue de l’UNOC 3, les nouvelles sont décevantes : la France n’est pas le premier pays européen à ratifier le traité sur la protection de la haute mer, les 60 signatures de pays ne seront pas au rendez-vous. Ce qui fait dire à l’Ambassadeur des pôles sur « Let’sBe Nice to the Ocean » : blu/blu/blu pour paraphraser Greta Thunberg version maritime. Mais, il ajoute : « A Nice, il va donc falloir s’organiser autrement. Courageusement, durablement, profondément, tous ensemble, avec et pour l’Océan. »
Le présent avis y contribue avec détermination. Trois préconisations nous semblent être des leviers d’action pour un changement de paradigme :

De la banalisation de la violence verbale au discours de haine. Décrypter, mieux agir pour restaurer le lien social

Déclaration du groupe Familles au CESE

Le groupe Familles a remercié la Commission Education, Culture et Communication pour avoir permis d’aborder la question cruciale du lien social menacé par la banalisation de la violence verbale et la toute-puissance du discours de haine comme rhétorique politique. La qualité des auditions dans toutes les disciplines – philosophie, sociologie, linguistique, droit, histoire, psychologie – a permis de saisir avec précision et contrastes nécessaires l’état du mal qui traverse notre société. Nombre d’auditions ont ainsi alerté sur les menaces à l’œuvre pour mettre à bas l’idée de l’égalité des droits à l’échelle de l’humanité, tout particulièrement sur la question migration.

Les préconisations de l’avis investissent tous les champs – éducation, recherche, politique, justice, médias, parentalité, sanitaire, travail, sport – pour faire reculer la montée de la violence verbale et empêcher le passage à l’acte.

Le groupe Familles en retient particulièrement deux à destination des parents et des enfants.
Les enfants tout d’abord souffrent beaucoup de ces violences verbales et discours de haine qui les entravent pour grandir et se construire en toute sérénité. Le Plan de lutte contre le harcèlement élargi aux violences à l’Ecole doit d’urgence être développé en s’appuyant sur des espaces sécurisés de type AGIS (Alliance Genre Identité Sexualité). Des repères cohérents entre ce qui se vit et se dit par les parents au sein de la famille, par les enseignants à l’école ou par leurs pairs sont fondamentaux pour l’équilibre des enfants.

En second lieu, il est nécessaire de renforcer la politique de soutien à la parentalité intégrant la lutte contre les violences verbales dans les lieux fréquentés par les enfants pour informer et accompagner tous les parents dans leurs fonctions éducatives. Pour une offre démultipliée pour toutes les familles, il convient de généraliser les conventions entre les opérateurs de cette politique publique et les départements ou les communes pour couvrir l’ensemble du territoire.

Le Groupe Familles a adopté l’avis.

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