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“Éduquer à la vie affective, relationnelle et sexuelle” : déclaration du groupe Familles au CESE

L'assemblée plénière du Conseil économique, social et environnemental s'est tenue le 10 septembre 2024. A l'ordre du jour, était inscrite la question suivante : Éduquer à la vie affective, relationnelle et sexuelle. Le groupe Familles, qui a majoritairement voté l'avis, a alerté sur l’urgence à agir pour développer l’EVARS pour redonner corps au vivre ensemble, à la cohésion sociale. Cela se fera en associant les parents dans le respect de l’intérêt supérieur de l’enfant. Le soutien à la parentalité intégrant l’accompagnement au numérique est une nécessité comme le souligne la préconisation 11 avec des moyens accrus notamment dans le cadre de la COG Etat-CNAF.

Conseil économique, social et environnemental

DECLARATION DU GROUPE FAMILLES (annexée au Journal Officiel)

La Convention internationale des droits de l’enfant reconnaît le droit à la vie privée de l’enfant et l’Etat se doit de le lui garantir. Elle rappelle avec force « que la famille, unité fondamentale de la société et milieu naturel pour la croissance et le bien-être de tous ses membres et en particulier des enfants, doit recevoir la protection et l’assistance dont elle a besoin pour pouvoir jouer pleinement son rôle dans la communauté. »

Les différentes préconisations de l’avis doivent trouver à s’appliquer ou à être mises en œuvre tant il y a urgence à agir pour redonner corps au vivre ensemble, à la cohésion sociale. Cela se fera en associant les parents dans le respect de l’intérêt supérieur de l’enfant. Le soutien à la parentalité intégrant l’accompagnement au numérique est une nécessité. Nous soutenons dès lors la préconisation 11 avec des moyens accrus notamment dans le cadre de la COG Etat-CNAF. L’Unaf a d’ailleurs signalé son manque d’ambition concernant le soutien à la parentalité.

Enfin le rôle des associations est central pour le développement de l’EVARS auprès de tous les enfants. La préconisation 23 appelant à un financement pérenne des associations avec des financements dédiés sur la durée et non liés à des appels à projet retient notre attention. Plusieurs associations familiales et unions départementales mettent en œuvre de tels programmes d’éducation dans des centres de loisirs ou des points infos familles. Toutes sont inquiètes de ne pas parvenir à inscrire leur action dans le temps faute de financement. Nous nous en faisons ici l’écho pour alerter les Pouvoirs publics.

Au sein du groupe, certains membres regrettent des descriptions parfois caricaturales des familles, de l’organisation de notre société et des relations parents-enfants. C’est pourquoi la liberté de vote a été laissée à ses membres.

Le groupe Familles a majoritairement adopté l’avis.

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